lundi 7 décembre 2009

Magnifique!!!


Nous y sommes !!! Objectif 2009 parfaitement réussi. La totalité des caisses est vendue.

vendredi 20 novembre 2009

H1N1 : apocalypse ou "grippette"

Vaccin : où en sommes-nous aujourd’hui ? Exposé d'Yves & Fefe.


Tout commença en mai dernier : il était une fois un petit village mexicain nommé Gloria, proche d’une porcherie industrielle : les habitants attrapèrent soudain une espèce de grippe avec troubles respiratoires pour certains. Les prélèvements analysés devaient mettre en évidence, oh stupeur, une forme nouvelle du virus de type grippal.

L’origine porcine fût suspectée : nous étions donc en présence d’un virus passé du porc à l’homme ( je n’ai pas dit d’un cochon à l’autre !) ayant eu le faculté de coloniser l’homme sans être expulsé par le système immunitaire de celui-ci.
C’est de là que vient le nom de grippe mexicaine, mais ça, vous le savez déjà.

Le danger venait surtout de la méconnaissance des effets de ce virus, de sa transmission assez rapide et bien entendu de l’absence de vaccin.
Les premiers décès devaient d’ailleurs confirmer que cette nouvelle bestiole, nom de code AH1N1, provoquait un délabrement assez catastrophique des tissus pulmonaires surtout chez les personnes déjà fragilisées.
Comme aurait dit La Fontaine dans une fable célèbre : « Ils n’en mouraient pas tous mais tous étaient frappés ». Il n’en fallait pas plus pour déclencher une panique à l’échelon mondial.

A-t-on exagéré les ravages de ce virus ?
Actuellement, on n’a pas encore assez de recul pour évaluer la virulence du virus par rapport à celui de la grippe classique car on ne sait pas où on en est dans la courbe pandémique (on appelle pandémie une épidémie mondiale).
Heureusement, on est encore bien loin des 14 millions de morts de la grippe de 14-18 et il est sûr qu’on n’y arrivera pas 54000 aux derniers chiffres <20 en Belgique), notamment grâce au vaccin dont nous avons parlé et aux progrès de la recherche médicale.
A propos justement des anciennes épidémies, il semblerait que les personnes ayant eu la grippe asiatique pendant l’hiver 56-57 profitent actuellement des anticorps qu’ils ont développés pour mieux se défendre contre l’épidémie actuelle.
C’est pour cela qu’on constate que plus de gens de moins de soixante ans sont atteints.

Il fallait donc, dès que possible après avoir isolé le virus, préparer un nouveau vaccin dans une course contre la montre : nous sommes d’ailleurs en train de terminer ce sprint avec seulement quelques semaines de retard sur la propagation de l’épidémie.
Je passerai sur les conseils d’hygiène bien utiles mais un peu illusoires à mon avis, tels que les masques, le lavage des mains, les fermetures d’écoles, etc.


Venons-en tout de suite à la vaccination proprement dite puisque le vaccin est enfin disponible depuis une semaine…

QUI VACCINER ?
Comme les autorités sanitaires craignaient de ne pas pouvoir servir tout le monde, puisqu’il était à un moment donné question de deux injections, et ce, malgré une commande de plusieurs millions de doses pour le pays, il a été défini quelques groupes dits « à risques » ou prioritaires : le personnel hospitalier, ce qui est logique pour qu’il y ait toujours quelqu’un pour soigner les autres, les personnes atteintes d’affections pulmonaires diverses puisque le virus a une attirance particulière pour l’arbre respiratoire, les cardiaques, les diabétiques, les femmes enceintes ( ce dernier groupe posant débat à cause de l’adjuvant : je vais y revenir). Actuellement, on peut dire que l’on aura assez de doses pour vacciner qui veut l’être et je ne vois plus pourquoi on devrait refuser à un joueur de football ou un Kiwanien de Herve de bénéficier de la précieuse piqûre.

Il faut savoir que dans cette course contre la montre, les firmes pharmaceutiques impliquées (GSK et NOVARTIS notamment), ont un peu accéléré les étapes de tests obligatoires comme on pratique pour tout nouveau médicament: la crainte vient surtout de la présence d’un adjuvant au vaccin proprement dit. Le mot est lâché …

C’EST QUOI UN ADJUVANT ?
C’est une substance ajoutée pour booster l’efficacité du vaccin.
Vous avez déjà tous entendu parler du fameux Squalène dont la nocivité a été suggérée à tort ou à raison par certains esprits en mal de pessimisme, mais sans aucune preuve scientifique jusqu’à présent.
C’est de là que vient la grande réticence que l’on constate dans toutes les populations qui ne savent plus très bien sur quel pied danser.
Un exemple: les USA et la Grande Bretagne sont réticents et vaccinent sans adjuvant mais de manière peut-être un peu moins efficace.
La Suède et la Belgique sont plus audacieuses et prétendent qu’il n’y a aucun danger, vu les anciennes vaccinations avec adjuvants qui n’ont donné aucun effet secondaire.
En France, je ne sais pas très bien ce qu’ils ont choisi mais la population n’est pas très enthousiaste actuellement et les chiffres sont assez médiocres: on sait que les Français ont une grande gueule mais ils paniquent plus que les autres actuellement.

Le débat reste donc ouvert: pour l’anecdote, à Verviers, j’ai interrogé quarante de mes confrères généralistes lors d’une réunion d’information et seulement treize sur les quarante m’ont déclaré qu’ils se vaccineraient.
Personnellement, je me suis vacciné samedi et je suis devant vous encore vivant, pas trop malade et toujours aussi bavard.

Au sujet des femmes enceintes, dans le deuxième et le troisième trimestre, j’aurais conseillé l’abstention jusqu’à ces derniers jours mais je viens d’apprendre que dans un hôpital de Bruxelles (Erasme) il y a 8 femmes enceintes aux soins intensifs en détresse respiratoire sur grippe, donc qui courent un risque de mauvaise oxygénation de leur bébé.
Je change donc d’avis et conseillerai aux Kiwaniens ici présents dont l’épouse attendrait un heureux événement d’accepter le vaccin.

Un petit mot sur le TAMIFLU…
Le Tamiflu n’est ni un vaccin ni un antibiotique, d’ailleurs les antibiotiques ne sont pas actifs sur les virus. C’est une des rares molécules capable de freiner de manière significative la dissémination du virus à condition d’être donné dans le stade tout à fait débutant de la maladie, en tout cas dans les 24 premières heures après le début des symptômes, après, c’est trop tard (quand même un bon rattrage).
En pratique, et je terminerai par là, vous devez savoir que les vaccinations qui viennent de commencer se font par groupes de 10 personnes en 24 heures : c’est le nombre de doses par flacon que nous recevons via le pharmacien et le temps de vie du produit actif une fois que le flacon est ouvert.
Le vaccin est gratuit et la consultation est entièrement remboursée.
L’immunité, c'est-à-dire la fabrication d’anticorps ne sera acquise qu’après une dizaine de jours.
Enfin, les autorités nous demandent d’espacer les vaccinations H1N1 et saisonnières de deux semaines : non pas pour raison médicale (en pratique, c’est faisable, mais pour mieux cerner les effets secondaires des deux vaccins sans les confondre.

Nous restons, Christian et moi sans oublier Georges et Victor, les deux autres professionnels de la santé, à votre disposition pour répondre aux centaines de questions que vous ne manquerez pas de nous poser !

mardi 27 octobre 2009

Comité 2009-2010



Le nouveau président Michel Douffet (à droite) et le past-président Benoît Charlier. Le comité sera composé comme suit:
Président-elect: Philippe Godard
Trésorier: Jean-Luc Kilesse
Secrétaire: Jean-Marc Thimister
Conférences: Henri Rensonnet
Actions sociales: Pierre Beckers
Popotier: Olivier Brouwir

lundi 26 octobre 2009

Passation des Pouvoirs


Hotel Verviers

La passation a eu lieu ce samedi 3 octobre dans le nouvel établissement verviétois. Benoît Charlier a cédé la présidence à Michel Douffet.